Valeur montante d’une pop made in France mâtinée de chanson comme de r’n’b ou d’électro, cette jeune chanteuse de 22 ans n’a nul besoin de kilos d’autotune pour nous délivrer son regard de femme de son époque, audacieuse et flamboyante, à travers des paroles qui abordent sexe et amour dans une langue crue et directe, libre et (Kali)castagneuse.
Le combo d’Amiens nous a fait attendre (contre son gré) avant la sortie cet automne d’un premier album qui vient sonner comme une déflagration et une confirmation. Confirmation d’un talent qu’on attend depuis quelques années, et déflagration sonore hautement inflammable de rythmiques martiales, de guitares dévastatrices et d’une voix sous influences post-punk. On démarre au picard de tour !
Échappée belle pour la chanteuse du groupe nantais Inuit qui nous livre un premier album sensible et mûr, contant avec délicatesse questionnements intérieurs et conflits intimes. Au piano et accompagnée d’un violoncelle, la finesse des arrangements et la beauté des mélodies nous captent en douceur, et nous prennent par la main pour un voyage introspectif dans la psyché d’une artiste accomplie. Rio Grande.
Projet passionnant mettant aux prises une bande de musicien.ne.s de talent (vous les reconnaitrez) avec la création protéiforme de Riuichi Sakamoto, l’immense compositeur japonais, connu pour ses musiques de films, un peu moins pour son rôle phare dans les grandes innovations de la musique électronique. Loin d’un « tribute » empesé, c’est à la liberté créative de ce génie décédé l’année dernière qu’ils rendent hommage, entre musique contemporaine, jazz, krautrock, électro et minimalisme !!! The Revenant !
Ça fait quelques années qu’on suit ce collectif de Namur dont le rap façon spoken word trace des lignes vocales incandescentes sur des productions électroniques sombres et inquiétantes, quasi crépusculaires. Évoquant tout autant Odezenne, Moderat ou Orelsan au rayon de leurs influences, ils s’écrivent pour autant une histoire singulière et forcent le respect par la qualité d’une écriture sans concession. Le futur sera Glauque ou ne sera pas !
