Attention ! Sur cet évènement, la jauge est réduite, si vous souhaitez venir, prenez rapidement vos billets.

Bienvenue au Teknibal, l’évènement où la Bretagne se met tellement à l’électronique qu’on s’attend presque à voir un dolmen se mettre à clignoter en rythme. Cette année, on mélange traditions ancestrales, beats futuristes, danse collective et une bonne dose d’absurdité.

Pour bien préparer vos chevilles à l’aventure, on démarre avec une initiation aux danses bretonnes menée par notre danseuse attitrée Mélisande et sa compagnie Enezeg. Une mise en jambe indispensable, parce que si la Bretagne a inventé des danses où tout le monde se tient la main, ce n’est pas pour rien : ça évite de s’envoler quand la musique devient trop cosmique. Et puis, honnêtement, personne n’a envie de louper une chaîne humaine qui ressemble à une spirale galactique avec des gens heureux au milieu.

Ensuite, place à Modkozmik, qui conjuguent tradition bretonne et propulsion vers l’hyperespace. Leur musique, c’est comme si les festoù-noz avaient été découverts par des explorateurs interstellaires qui ont dit : “On garde tout, mais on met plus de basses.” Impossible de rester immobile : même les korrigans se chauffent les genoux.

On continue avec Ducasse, véritables maîtres de la montée d’énergie bretonne. Ils arrivent, jouent, et soudain ce qui ressemblait à une soirée tranquille se transforme en marée montante de danseurs euphoriques. Leur secret ? Une musique si vivante qu’on se demande parfois si les instruments ne respirent pas discrètement quand on ne les regarde pas.

Et pour conclure, les deux sorciers du bardcore : Jus de Bagarre & Dadalida.

Le bardcore, c’est simple : prenez un ménestrel médiéval, envoyez-le dans une free party psytranse, ramenez-le avant qu’il ne comprenne ce qu’il s’est passé, donnez-lui un contrôleur MIDI… et priez pour votre équilibre mental.

Résultat : des sets électroniques épiques, incantatoires, complètement barrés, où l’on peut aussi bien se sentir chevalier en rave que teufeur en quête de Graal lumineux. Une expérience sonore plus qu’un concert.

Alors attachez vos lacets, vos ceintures, et peut-être vos voisins de ronde.

Cette édition du Teknibal fait danser la Bretagne, la turbo-Bretagne, et même la Bretagne d’un futur incertain mais extrêmement festif.

Prêts ?

Kenavo, et que la transe soit avec vous.