Le duo bruxellois porte haut les couleurs d’une chanson aux arrangements très pop et aux textures mêlant organique et électronique. Leurs chansons hyper intimes évoquent sans fard les questionnements liées au passage à l’âge adulte, aux doutes et aux émotions qui nous traversent lorsque l’on s’affirme, artistiquement et humainement. En quintet sur scène, ils dégagent une énergie et une joie du partage assez rares et intenses !
Ses eaux sont sombres et mystérieuses, belles mais troublantes. Hanté par des histoires bien plus vieilles que les quatre fortes personnalités qui les portent, ce lagon ne ressemble à nul autre en faisant se télescoper électricité et poésie créole, saxophone et synthés, Paris, Ouaga et Mascareignes. Aucune noirceur là-dedans, seulement la beauté de l’intensité …
Sextet originaire de Toulouse à l’énergie incandescente, BØL part du jazz, croise la route du rock prog, ferraille avec la transe hallucinatoire des dingueries polyrythmiques de toutes obédiences, salue bien courtoisement le minimalisme d’un Steve Reich mais finit par s’encanailler dans les clubs berlinois. On en sort exsangue mais heureux, en tout cas si on ne s’attendait pas à du néo-trad scandinave…
Ce jeune normand n’a pas son pareil pour synthétiser mal-être générationnel, addictions multiples, amours contrariées et ego malmené dans une somme de titres hyper personnels, empruntant autant à la pop qu’au rap. Ça pourrait être plombant, c’est tout simplement sensible, sincère et touchant… des tranches de vie disséquées sous une lumière crue.
Le jeune producteur, chanteur et guitariste helvético-marocain jette un pont sur le détroit de Gibraltar et enjaille les musiques populaires des souks de Tanger ou de Casa aux sons des boites à rythmes, des synthés, de l’autotune… bref, avec le meilleur des sonorités électroniques et urbaines sévissant des deux côtés de la Méditerranée.