Venue de la danse et du théâtre, Yoa se rêve en icône d’une pop à la française façon Billie Eilish ou Lana Del Rey, à la fois intimiste, populaire et avant-gardiste… Elle chante sa génération covidée, la santé mentale, ses insomnies à scroller Instagram, le sexe, ses romances, ses sororités et ses questions. Ses chansons sont parfois tristes, souvent belles, dansantes et crues, et sa pop aux touches soul, r’n’b et électro, juvénile et décomplexée est à découvrir sans attendre !
D’un parcours cabossé, la rappeuse de Roubaix a fait sa force, qu’elle exprime à travers des textes puissants et poétiques. L’écriture est sa catharsis, et le rap un médium pour dire son vécu et la sagesse qu’elle en tire. Bercée par la rumba congolaise comme par le rock, la soul et bien sûr le rap, Eesah Yasuke (du nom d’un esclave noir devenu samouraï) pourrait bien être la révélation rap de la rentrée.
Décollage en douceur pour ces Primeurs 2024 avec cette fusée émotionnelle, dont les chansons empreintes de pop nous font traverser toutes les nuances de la sensibilité d’une artiste à fleur de peau. Brassant à merveille douceur mélodique et textures harmoniques, ses chansons « in english » touchent droit au cœur et nous conduisent tranquillement en apesanteur !
Oreilles sensibles s’abstenir ! Avec ce collectif d’artistes qui est certainement une des meilleures choses qui soit arrivée au rap ces dernières années, la déflagration va être sonore et rageuse. Leur but avoué est d’effacer les frontières entre métal, punk et rap pour produire une musique aussi vénère qu’eux et qui dresse le portrait d’une génération écœurée par les soubresauts d’une société en déliquescence…
Avec sa dégaine façon boxeur, short trop grand, chaussettes remontées jusqu’aux mollets, moustache saillante sous sa casquette vissée, il déroule des pépites de pop électronique, cyniques, tendres et drôles, comme autant d’uppercuts ravageurs. Il semble avoir trouvé la recette idéale « qui mêle tout à la fois folie douce et réalisme amer, electro-pop et hip-hop, crise de NER et excès de LOV » (merci Mowno pour la formule !).