La vielle à roue est-elle l’avenir du rock ? Spontanément, on dirait non ! Ces trois-là sèment pourtant la graine du doute dans nos cerveaux en puisant au plus profond de la tradition populaire de quoi modeler le plus contemporain des discours. Guitare et batterie en état d’hypnose, vielle à roue passée aux pédales d’effets, bourdon taraudeur et chants en occitan lumineux, Brama souffle sur les braises de la tradition pour allumer de grands feux de joie partout sur son passage.
Artiste accomplie, naviguant entre la pop, l’électro, le punk rock, le métal, la techno et l’hyperpop, il se dégage de MALVINA une authenticité et une singularité folles qui pourraient la consacrer en héroïne baroque ultra contemporaine, fascinante et iconoclaste. Rejointe sur scène par un batteur et un violoniste (et multi-instrumentiste), ses live sont explosifs et trash, sensuels et sincères, et laissent rarement indifférents !
Artiste originaire de Massy, producteur pour de nombreux artistes, Saint DX se nomme ainsi en référence au synthétiseur Yamaha DX7 et à la synthèse FM qui inonde la musique et l’esprit des années 80-90. Oscillant entre refrains pop et inclinaisons R&B, arrangements downtempo et love-songs synthétiques, Saint DX développe une musique directe et immersive, empreinte de nostalgie pour la musique d’Eric Serra ou les disques de Sade.
Né de la rencontre entre la chanteuse syrienne Lynn Adib et le musicien Zeid Hamdan, chantre de l’underground rock et électro de la capitale libanaise, Bedouin Burger est, comme son nom l’indique, un pont entre deux mondes, un dialogue entre les musiques traditionnelles moyen-orientales, boucles dansantes et folk sensible. Ce duo navigue avec bonheur d’une mélopée douce et enivrante à une électro futuriste explosive ou à une musique presque savante, une ode à la joie !
Décryptons le nom du groupe. Bakers, les boulangers, certainement pour le côté artisanal, faire et refaire, pétrir à la main, avec patience. Astral, probablement car ces quatre-là partagent l’envie de nous porter tout là-haut, dans la beauté profonde des étoiles et des galaxies. Le résultat, un « folk rock mélancolique joué tout en douceur, mais s’autorisant des flashs électriques à la lisière de la saturation » (dixit Libération et nous n’aurions pas mieux dit).