Dans la famille des innovants du jazz, on cherchait le fils et on l’a trouvé avec ce trio qui malaxe les textures et introduit une dose d’électronique, un soupçon de hip hop et une bonne rasade de transe dans leur éprouvette jazzystique de haut vol. L’avenir du jazz instrumental est certainement là, dans ses compositions léchées et ses paysages sonores exaltants, qui regardent le futur droit dans les yeux, mais connaissent le passé sur le bout des doigts !
Précédés d’une flatteuse réputation (scénique) de trublions turbulents, ce sextet anglais s’est forgé en quelques années un son de plus en plus personnel. Surmonté d’un saxophone éraillé omniprésent, leur musique sème une sorte de chaos joyeux, dans une veine post-punk dansante totalement assumée. L’occasion rêvée de découvrir ces héritiers magnifiques de Gang Of Four et The Fall et de danser avec eux jusqu’à en perdre la tête !
Digne rejeton de cette génération qui peut vénérer Jacques Brel tout en se défoulant en free party, Claude explore une chanson pop à la production minimaliste, à l’esthétique tournée vers les années 80 et 90, où les boîtes à rythmes et le synthétiseur Roland TB-303 (celui de l’acid house justement) tiennent le volant. Conteur d’histoires, ses textes à l’écriture directe nous narrent des bouts de vie, des souvenirs et des émotions et nous conduisent tout au fond de la tête de cet enfant du siècle.
Véritable ovni dans l’univers de la chanson, Cindy Pooch est une artiste d’origine camerounaise qui puise dans ses racines et dans les musiques qu’elle a rencontrées sur son chemin (blues, jazz, maloya, etc.) la matière à création d’une chanson polyphonique et hybride, singulière et hypnotique. La rencontre avec le guitariste Seb Martel, grand habitué des Primeurs, lui a fourni le point de départ musical à cette odyssée tant personnelle que sensuelle !
Bienvenue dans une bulle aussi futuriste qu’anachronique ! Avec Foncedalle, on pourrait se croire aussi bien dans un club mancunien des 80’s que dans une capsule supersonique fonçant dans le désert à mach 2 en 2053. Guitare et basse acérées nous trimballent ainsi au gré d’un beat analogique au-delà de nos références et de nos frontières temporelles à travers de nouvelles galaxies.