Nous ne savons pas si la première date de la saison donne le ton de ce qui va suivre, mais ce dont nous sommes certains, c’est que cette ouverture va être placée sous le signe de l’électricité.
Le cas Yak tout d’abord. Ce trio londonien aussi éloigné zoologiquement parlant du paisible herbivore himalayen qu’une gifle des Stooges peut l’être, musicalement parlant, d’une ballade de Souchon. Remarqués en 2016 pour un premier album à l’urgence jubilatoire, les trois britanniques ont enchainé ensuite tournées, enregistrements, petites et grosses galères jusqu’à (presque) imploser avant de repartir de l’avant et de sortir l’album Pursuit of momentary happiness début 2019, un bijou de rock brut, bercé au blues, au gospel et aux orchestrations monumentales.
Bryan’s Magic Tears ensuite, groupe parisien déjà auteur de deux albums, est sans doute la plus belle chance de médaille française aux JO de Paris si le rock branleur devient olympique bien sûr et également s’ils existent encore dans ce lointain futur. En tout cas, à l’heure actuelle ils sont ce qui se fait de mieux ici en matière de rock sous influences nineties (Pavement, Sebadoh, etc.) mais pas seulement (My Bloody Valentine semble être le seul groupe qui trouve grâce auprès de tous les membres du groupe). Désinvolture assumée, dissonances maitrisées, on compte sur eux dans quatre ans.
D’ici là, les Ghinza auront certainement fait un bon bout de chemin. S’ils définissent eux même leur style comme du rock’n’ramen (sic), on peut imaginer à l’écoute de leurs influences grunge et rock 90’s qu’ils maitrisent aussi bien les secrets du rock teigneux que des mélodies à l’anglaise. La boucle est bouclée, la soirée devrait bien se passer !
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