Ce jeune artiste assume totalement le côté ludique et cool d’une musique pop et dansante, jouissive et délicieusement régressive, exutoire extatique aux maux de ce monde. Après quelques projets plus électro, la « Cooleur » est ici plus organique, entre section rythmique léchée, arrangement de cordes, riffs de guitare, vieux claviers vintage et magnétos à bande, le tout au service d’une pop définitivement funky, taillée pour le dancefloor !
Ce jeune dandy belge et androgyne cultive un glamour hors du temps, et fait tourbillonner avec frénésie pianos et boîtes à rythmes, guitares, paillettes et profondeur. Héritier assumé de Bowie comme de Stromae, de la pop des eighties comme de l’euro dance, il nous livre un répertoire de chansons à l'intelligence tourbillonnante et au modernisme kitsch, à l’exaltation culotée et au panache détonnant !
A l’instar d’une génération sautant à pieds joints sur les conventions, styles et étiquettes, Achile convoque aussi bien les fantômes de la grande chanson française que ses idoles du rap game pour créer un univers tout neuf et bien à lui. Entre piano voix et grosses basses qui tabassent, il nous conte sa vie, comme celles des autres, d’une génération en train de passer à l’âge adulte dans un drôle de bazar, avec sincérité et une pincée d’autodérision.
Fruit de la collision entre la grande tradition des griots d’Afrique de l’Ouest (Kaito est burkinabé) et de la libre radicalité de la scène punk-noise européenne (les deux musiciens sont belges), Avalanche Kaito propose « une explosion sonore indisciplinée et inoubliable créée par le croisement de voyageurs égarés ». Groove post-moderne, fusion électrique, transe oratoire, il y aura certainement un peu de tout ça mais probablement bien plus encore. A vous de voir…
Pour être tout à fait honnête, donner une étiquette à ce groupe est forcément réducteur… Autour d’un accordéoniste féru de musique médiévale gravite une équipe de musiciens qui kiffent avant tout un son lourd et élaboré, qui emprunte au métal sa puissance, au jazz son cri de liberté, et au chant grégorien ses mélodies immortelles. Le quintet, instrumental, confronte un power trio agressif au souffle frénétique du sax et d'un accordéon augmenté de capteurs électroniques.